Alyrion, pénétra dans la pièce, couvert de poussières et de suie, encore vêtu de ses atours militaires, l'air fatigué et le visage buriné par le soleil, les intempéries, la guerre...
Messire Sarkan,
Excusez-moi de venir vous féliciter si tard pour votre admission chez les Gardiens. J'ai été averti alors que je menais mes troupes au combats dans des conditions assez difficiles. Comme vous devez le savoir maintenant, la guerre fait rage à nos frontières. De plus il m'a fallu faire face à des armées renégates qui essaient de profiter de la situation... Bref tout ce temps m'a occupé et le voyage à cheval pour revenir à notre capital ne fut pas de tout repos. L'air sec et caniculaire en cette saison assèche nos plantations et n'est pas fait pour remonter le moral de notre courageuse et fidèle population . Excusez moi mon accoutrement, mais je n'ai pu encore me changer. Mais je vous l'assure la missive annonçant votre arrivée parmi nous, m'a réchauffé le cœur et apaisé mon humeur. Il me plaît de voir des têtes nouvelles venir nous enrichir de leur expérience vécue et nous supporter dans cette guerre fratricide en connaissance de cause. Cela m'honore profondément. j'espère que vous vous porterez bien chez nous. d'ailleurs à cette égard, je vous ai fait préparé un appartement privé dans l'aile sud du Palais. Nous y allons vous conduire. En attendant, permettez-moi de vous offrir le tabard des gardiens.
A ces mots, Alyrions frappa deux fois les paumes de ses mains, et un serviteur entra dans la salle avec le fameux tabard, brodé au nom de SARKAN...